Audition de Nabil Ahamjik : « Le dynamo » du Hirak répond aux soupçons de « financements étranger » et à l’abolition du « Dahir de la militarisation »
Publié le 8 mai 2018 à 16:18
L’audition de l’activiste du Hirak Nabil Ahamjik, se poursuit à la cour d’appel de Casablanca. Lors de sa troisième audience qui s’est déroulée mardi 7 mai, le « dynamo » du Hirak s’expliqué sur plusieurs points.
Sur « le financement étranger » du Hirak, le « numéro deux » du Hirak a expliqué que « La communauté rifaine est très soudée. Lorsqu’une personne se retrouve en difficulté financière, ses voisins et ses proches cotisent pour l’aider à se relever. Dans le dialecte local, on appelle ça une ‘touiza’. C’est ainsi que nous autres rifains vivons, de notre solidarité ». Rapporte Telequel.
Le jeune homme est poursuivi notamment pour « fomentation d’un complot formé dans le but de porter atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » et de « réception de fonds destinés à mener une activité portant atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ». Ces accusations lui valent l’emprisonnement d’un à cinq ans et une amende de 1 000 à 10 000 dirhams, selon les dispositions des articles 129 et 206 du Code pénal.