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OPINION. Est-ce le Soufisme vraiment un rempart efficace à l’Islam radical au Maroc ? (Dr Mohamed Chtatou)

Publié le 2 octobre 2017 à 19:48 OPINION. Est-ce le Soufisme vraiment un rempart efficace à l’Islam radical au Maroc ? (Dr Mohamed Chtatou)

Islam radical
 
Au Maroc comme dans d’autres pays arabes, l’Islamisme a pris racine dans les zones touchées par la pauvreté, surtout dans les périphéries des grandes villes industrielles connues communément sous le nom de « ceintures de pauvreté » (poverty belts).

En 2003, la métropole de Casablanca a subi,  de plein fouet, des attaques terroristes Islamistes dans des lieux touristiques et un cybercafé. Des kamikazes venant des bidonvilles de Sidi Moumen, ont visé, lors de la première attaque, les restaurants, pour affecter durement l’industrie touristique considérée comme « satanique », si importante, pourtant, pour l’économie du pays tant en entrées de devises que d’emplois directs et indirects. La deuxième attaque avait pour cible un lieu symbolique d’ouverture sur le monde : un cybercafé, peut-être pour décourager l’influence occidentale sur la culture du pays par le biais de l’Internet connu, parmi les extrémistes religieux, sous le nom de chabaka chaytaniyya (la toile satanique). 

Conséquemment, l’Islamisme est perçu par la majorité du peuple marocain comme une terrible menace pour la stabilité du pays parce qu’il invoque, à la fois, la violence aveugle et la destruction néfaste tout en contestant le régime politique, symbole de stabilité, en place.

Au Maroc, spécifiquement, l’Islamisme est un défi direct  au roi parce que c’est une approche religieuse qui doute de sa légitimité comme amir al-mu’minin, « Commandeur des Croyants », ou chef incontesté de la religion. L’opposition Islamiste au gouvernement marocain outrepasse, par inadvertance, deux lignes rouges : la légitimité du monarque en matière de statut de chef temporel et son rôle, historiquement légitime, de guide spirituel et de commandeur religieux.  

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Mohammed Daadaoui, un professeur associé de sciences politiques à l’université d’Oklahoma aux les États-Unis, soutient à cet égard que : (1)

« À partir des années 1970, cependant, un conflit est apparu entre l’état et l’Islam politique résurgent qui a affiché un nouveau genre de défi à la monarchie et son autorité religieuse. Le conflit était centré sur le contrôle de l’espace public religieux et symbolique et sur le contrôle autoritaire du régime sur les institutions étatiques. Après les attaques terroristes de 2003 à Casablanca, l’État a réprimé les Islamistes salafistes. L’État a également utilisé son contrôle exclusif des médias traditionnels pour revigorer l’importance nationale du Soufisme mystique et, en fait, la récupération et la sécurisation de l’identité spirituelle du pays. L’Islam soufi est au cœur du récit religieux de l’État et a contribué à maintenir le monopole du régime sur l’identité religieuse nationale. Aujourd’hui, les contours de cet espace public continuent d’être contestés et redéfinis, avec peu ou pas d’exemples d’Islamisme violent radical.”

Le Soufisme est apolitique

Autant que l’Islamisme est concerné à imprégner toutes les zones extérieures de la vie, le Soufisme est axé sur le fonctionnement interne de chaque individu(2). La religion met l’accent sur l’illumination personnelle en encourageant toutes les personnes à chercher et contempler en eux-mêmes afin de trouver Allah. Les Soufis ont concentré leurs efforts sur la recherche d’un chemin en eux-mêmes qui les conduira à Allah et au salut, et croient que le chemin vers Lui peut être trouvé dans la méditation et la purification de l’âme.

Parce que le Soufisme est intérieurement focalisé, les soufis sont considérés comme intrinsèquement apolitiques et non impliqués dans les affaires publiques. Le Soufisme encourage les croyants à se désengager du monde matériel, qui comprend la politique et le gouvernement, afin de mieux s’aligner avec le monde spirituel et d’apprendre la vérité qui les acheminera vers Allah (3). Le Soufisme enseigne que le monde matériel est une grande illusion, et à cause de sa nature illusoire, il vaut mieux se libérer des limites de la vie matérielle et rechercher la réalité et la compréhension dans le divin (4).

Sur cet aspect particulier du Soufisme, Hassan Al-Ashraf a écrit dans Al Arabiya News que : (5)

« En vertu de son accent sur les pratiques religieuses, le Soufisme, un type d’Islamisme hautement mystique, est une tendance qui ne vise pas à intervenir dans la politique ou les affaires publiques contrairement à d’autres partis islamiques émergents au Maroc. L’absence d’ambition politique parmi les groupes soufis a fait d’eux le choix du gouvernement marocain pour lutter contre l’extrémisme ».

 
Al-Ashraf ajoute que le soutien officiel du gouvernement marocain au Soufisme se manifeste par une aide financière généreuse : (6)
 

« Le soutien financier est parmi les stratégies du gouvernement pour encourager la propagation du Soufisme au Maroc. Cela se fait essentiellement par l’octroi de dons royaux au nom du Roi Mohammed VIaux “ zaouias“, sanctuaires ou les soufis s’adonnent à leurs rituels religieux hautement mystiques ».
 

en plus de la promotion de leur pensée et philosophie amplement dans les médias officiels : (7)
 

« La promotion du Soufisme dans les médias est une autre manière du gouvernement de stimuler la tendance soufie. Les émissions télévisées sont dédiés à la diffusion du “dhikr“, dans lequel les soufis s’engagent par la danse de dévotion, la récitation et les cérémonies de méditation dans le but de se souvenir de la bénédiction d’Allah ».

Maraboutisme, reflet marocain du Soufisme
La religion a toujours été importante dans la vie des Marocains tout au long de l’histoire, mais elle a toujours été modérée et respectueuse. Les Juifs ont vécu et prospéré au Maroc depuis 2000 ans, grâce à cette modération et tolérance qui sont, indéniablement, le substratum de la culture marocaine. Lorsque les Juifs sépharades furent chasés d’Espagne par les Catholiques, après la Reconquista en 1492, le Maroc fut l’un des rares pays qui leur ouvrit généreusement la porte.
 
Ils avaient réussi, depuis, à dominer l’économie marocaine au point qu’ils devinrent les commerçants du sultan : tujjar as-sultan. (8) Les juifs dominèrent aussi, depuis et pour longtemps, la diplomatie marocaine et le commerce international au vu de leur grande expérience sépharade dans ce domaine. (9)
Jonathan Katz, après avoir visité le Maroc et rencontré des Marocains de différentes croyances et cultures, a dit ceci sur la diversité marocaine et la tolérance soufie : (10)

« Donc, en ce qui concerne le  Maroc, je voudrais dire ceci : la tolérance n’est pas le seul apanage des blancs occidentaux. J’ai vu une plus grande reconnaissance pour l’intersection d’identités différentes -marocaine et juive, berbère et musulmane, arabe et francophone- que je n’ai jamais vue en Occident. »

L’Islam « marocain », bien que ce terme soit rejeté catégoriquement par les Islamistes, qui croient qu’il n’y a qu’un seul Islam sans colorations locales, est un mélange de Soufisme et de Maraboutisme. Les soufis sont venus de l’est vers le 15ème siècle et se sont répandus dans le pays, prêchant un Islam modéré aux fermiers et paysans sans instruction. A leurs morts, ils ont été élevés au rang de saints religieux : « marabout » et les gens des campagnes construisaient des sanctuaires sur leurs tombes et leur donnèrent les attributs de baraka “grâce à divine“ qui permet des pouvoirs prophylactiques de guérison.(11)

Aujourd’hui, il y a des centaines de saints au Maroc avec un pouvoir de guérison différent dans chaque cas et dont la baraka est célébrée chaque année à la fin du cycle agricole (un concept purement païen) par un moussem‘festival’ organisé par toute la tribu pendant plusieurs jours, rappelant les anciens rites païens du pourtour méditerranéen. Les médecins pratiquants au Maroc croient que l’existence des Marabouts et la croyance populaire en leurs dons de guérison, surtout dans le domaine psychiatrique,  est la raison primordiale du non émergence de la psychanalyse au Maroc.

Depuis l’avènement du Printemps arabe en 2011, la monarchie, qui a toujours favorisé l’Islam soufi, a encore une fois renforcé son soutient aux zaouias religieuses qui y s’identifient, telle que la puissante et populaire zaouia Boutchichiya basée à Madagh, prés de Berkane, dans l’est du Maroc, et qui dont le nombre de disciples s’élève, selon certains spécialistes de la question, à deux millions de personnes au Maroc et dans le monde entier, des adaptes religieux qui sont des fonctionnaires, des intellectuels, des banquiers, des professeurs universitaires et des hommes politiques.

Pour Clifford Geertz, le célèbre anthropologue américain de l’Islam, le Soufisme et le Maraboutisme sont bien enracinés dans la société et le psychisme des Marocains : (12)

« L’Islam de L’Afrique du Nord était et est, dans une large mesure, encore essentiellement l’Islam du culte du saint et de la sévérité morale, du pouvoir magique et de la piété agressive, ce qui est à toutes fins pratiques vrai dans les allées de Fès et de Marrakech comme dans les étendues de L’Atlas ou du Sahara. »

Réalisant aussi que la fragmentation de la représentation religieuse rendra l’office d’amir al-mu’minin (Commandeur des Croyants) plus fort et plus légitime, le roi a permis récemment la présence de chiites marocains au nord du Maroc, mais dans des conditions strictes d’allégeance à la monarchie alaouite.

Le Soufisme, est-il définitivement l’antidote de l’Islamisme?

Le Maroc a traversé la tempêté houleuse des soulèvements arabes et la prise de pouvoir par les Islamistes qui en a résulté indemne grâce à la prédominance du Soufisme dans la majeure partie du territoire marocain, fait presque aussi important que la monarchie elle-même. Conséquemment, Le souverain marocain en a fait, ainsi, indirectement une école de pensée islamique tolérante, ouverte et acceptant l’autre dans son «altérité». Ceci, toutefois, a été et est toujours un fait qui a valu au pays beaucoup de respect et d’abnégation dans le monde entier.

Mot de fin

Aujourd’hui, de nombreux pays sollicitent le Maroc pour bénéficier de son expérience religieuse, en particulier dans le domaine de la formation des Imams et, par conséquent, des dizaines d’étudiants étrangers se sont inscrits à « l’Académie des Imams » de Rabat (13). Ainsi, l’Islam marocain, s’exprimant dans le soufisme et la «wasatiyya » (juste milieu) (14), s’est révélé être un antidote efficace contre l’extrémisme religieux sous toutes ses formes et la preuve en est que « l’exception marocaine » (15) est une réalité tangible dans le monde musulman et ailleurs.

POUR LE MÊME AUTEUR :

NOTES :

http://www.hudson.org/research/12286-islamism-and-the-state-in-morocco
2) http://telquel.ma/2015/10/19/10-cles-comprendre-soufisme_1466952
« Si l’islam est un corps, le soufisme en est le cœur”, écrit cheikh Khaled Bentounès dans Le soufisme, cœur de l’islam. Communément appelé mystique musulmane, le soufisme est un chemin spirituel balisé par des maîtres, qui permet par la purification de l’âme et l’expérience de l’amour, de l’humilité et de la fraternité, d’accéder à un état de grâce divine. Ce parcours initiatique s’achève inexorablement par un retour à soi-même, à travers la découverte que Dieu, les hommes et l’univers ne font qu’un. Aujourd’hui, alors que la spiritualité suscite un regain d’intérêt, la littérature du soufisme fascine et séduit. Preuve en est par exemple le succès commercial de Soufi, mon amour, l’histoire d’une bourgeoise américaine blasée qui découvre l’amour soufi à travers une biographie consacrée à Rumi, grand poète perse du XIIIe siècle, puis dans la relation cyber-épistolaire qu’elle entretient avec l’auteur de l’ouvrage. à mi-chemin entre le conte philosophique type L’Alchimiste, et la spiritualité facile d’un Eat, Pray, Love, le best-seller d’Elif Shafak est prenant, excitant, même un peu “dangereux”. Dangereux dans le sens où il peut réduire le soufisme à une sorte de thérapie spirituelle à la mode, plus exotique que mystique. »
3)   http://www.la-croix.com/Religion/Spiritualite/Le-soufisme-langue-des-mystiques-musulmans-2013-10-18-1045832
Dans leur combat quotidien, les soufis s’appuient sur un hadith (parole prêtée au Prophète) comparant le « petit djihad », à mener sur les champs de bataille contre les ennemis de l’islam, avec le « grand djihad », intérieur celui-là. Ce n’est qu’une fois que le nafs est maîtrisé qu’une place est libérée pour Dieu dans le cœur du croyant et qu’une rencontre, un dialogue deviennent alors possibles avec lui.
« Le soufi s’élève alors vers ce Dieu qui est également Absolu, Vérité et Unité, remontant le long d’une échelle intérieure ponctuée de stations (maqam), prenant conscience que la Création dans sa totalité n’est qu’une manifestation de l’Incréé. Il goûte alors à l’état d’annihilation en Dieu », écrit Thierry Zarcone (Le Soufisme, voie mystique de l’islam, Gallimard, La Découverte.).
 
4) http://www.jeuneafrique.com/mag/327457/societe/islam-7-cles-soufisme/
« À partir du XIIe siècle, le soufisme s’est structuré autour de quelques grandes confréries : la Naqshbandiyya, les Melamis, la Bektashiyya, la Qâdiriyya, la Shâdhiliyya et la Tijâniyya, qui ont donné naissance à de nombreuses « voies », les tariqa, placées sous le patronage des cheikhs. En Afrique, la Qâdiriyya, fondée à Bagdad au XIIe siècle, a essaimé du Maroc à l’Inde ; la Shâdhiliyya, apparue à Tunis au XIIIe siècle, est présente en Afrique, en Asie et en Europe ; et la Tijâniyya, fondée au XVIIIe siècle dans l’ouest algérien, s’est propagée au sud du Sahara, jusqu’au Golfe de Guinée. Des confréries sont aussi apparues localement, comme le mouridisme (Muridiyya) au Sénégal. »
5)   https://www.alarabiya.net/articles/2010/09/26/120366.html
6) Op. cité
7)   Op. cité
8) El Mansour, M. 1990. Morocco in the Reign of Mawlay Sulayman. Cambridgeshire: MENAS Press
9) https://www.academia.edu/9650577/The_Chronicles_of_the_Sephardic_Jews_in_Spain_Europe_and_in_Morocco_after_1492
10) http://forward.com/opinion/217638/1-thing-moroccans-want-all-jews-to-know/#ixzz4AzTBHi7V
 
11) https://www.bladi.info/threads/maraboutisme-maroc.131940/
« De manière générale, les marabouts sont censés négocier avec les djinns, les esprits maléfiques tourmentant l’homme peccable, afin de ramener celui-ci dans la voie du salut, Dieu étant trop lointain pour s’en occuper lui-même. Mais on fréquente le saint pour toute raison, par exemple avant la création d’une entreprise ou à la veille d’un examen difficile. Les folies et autres possessions sont la spécialité d’exorcistes aguerris : dans de nombreux sanctuaires, des anneaux de fer aux murs et des chaînes scellées dans le sol auraient servi à calmer les majnoûnin, les « fous », furieux de déraison mais, aussi, d’amour ou de rage mystique.

Mohamed Tozy, professeur à l’université Hassan-II à Casablanca et, sans doute, le meilleur islamologue du Maroc, s’émerveille d’un « vécu religieux d’une incroyable plasticité ». A ses yeux, le maraboutisme n’est pas un reliquat en voie de disparition, un vague souvenir de pratiques pré-islamiques. Au contraire, tradition nourrie par excès de modernité, le culte des saints aurait de beaux jours devant lui. Et de citer en exemple un mendiant de Tiznit, dans le Sud, mort il y a deux ans ».

12) Geertz, C. 1971. Islam Observed: Religious Development in Morocco and Indonesia. Chicago: The University of Chicago Press. P. 9.

 
13)  http://www.moroccoworldnews.com/2016/05/186729/mohammed-vi-imam-academy-another-success-story-in-faith-management-in-morocco/
 
14)  http://www.thearabweekly.com/?id=4505
15) http://www.moroccoworldnews.com/2015/07/163271/the-moroccan-exception-how-to-survive-the-islamist-undertow/
 

Bibliographie sélective sur le Soufisme :

Bibliographie sélective sur le Soufisme:

 

Annemarie SCHIMMEL, Dimensions mystiques de l’islam, Paris, 1997
G.C ANAWATI, L. GARDET, Mystique musulmane, aspects et tendances, expériences et techniques, Paris, 1976
L. MASSIGNON, La Passion de Hallâj, martyr mystique de l’islam, 4 vol., Gallimard, Paris, 1975
L. MASSIGNONOpera Minora, 3 vol.
L. MASSIGNONLe Dîwân d’al-Hallâj, 1955
L. MASSIGNON, Parole Donnée, Paris, 1962
L. MASSIGNONAkhbar al-Hallaj, Paris, 1957
L. MASSIGNONRecueil de textes inédits concernant l’histoire de la mystique en pays d’Islam, Paris, 1929
L. MASSIGNONEssai sur les origines du lexique technique de la mystique musulmane, Paris, Vrin, 1968
Cahiers de l’Herne, Louis Massignon
Présence de Louis Massignon, Hommages et témoignages , textes réunis par Daniel Massignon à l’occasion du Centenaire de Louis Massignon, Paris, Maisonneuve et  Larose, 1987
Pierre ROCALVE, Louis Massignon et l’Islam, collection, Témoignages et documents, Institut français de Damas
H. CORBIN, En islam iranienAspects spirituels et philosophiques, I, Le shî’isme duodécimain, Gallimard, Paris, 1971
H. CORBIN, En islam Iranien, aspects spirituels et philosophiques, II,  Sohravardî rt les platonicien de Perse, Gallimard, 1971
H CORBIN, En Islam iranien, Aspects philosophiques et religieux,  III Les fidèles d’amour, Chiisme et soufisme, Paris, Gallimard, 1991
H. CORBIN, En Islam Iranien, Aspects spirituels et philosophiques, IV, L’école d’Ispahan, L’école shaykhie, Le douzième imam, Gallimard, Paris, 1991
H CORBIN, Temple et contemplation, Essais sur l’islam iranien, Paris, flammarion,1980
H. CORBIN, L’imagination créatrice dans le soufisme d’Ibn ‘Arabî; Flammarion, Paris, 1977
H. CORBIN, Face de Dieu, Face de l’homme, Herméneutique et soufisme, Flammarion, Paris, 1983
Eric GEOFFROY, Djihâd et Contemplation, Vie et enseignement d’un soufi au temps des Croisades, Dervy, Paris, 1997
Eric GEOFFROY, Le soufisme en Egypte et en Syrie sous les derniers mamelouks et les premiers ottomans, Orientations spirituelles et enjeux culturels, Damas, Institut français de Damas, 1995
Ghazâlî, Al-Munqidh min ad-dalâl (erreur et délivrance), Collection d’œuvre représentatives de l’UNESCO.
Ghazâlî, Lettre au disciple, Collection d’œuvre représentatives de l’UNESCO
Ghazâliî, Le Tabernacle des lumières, Paris, 1981
.Ghazâlî, Temps et prières, Paris, 1980
Ghazâlî, Le Livre du repentir, Paris, 1999
Ghazâlî, L’apaisement du cœur, Paris
Ghazâlî, La perle précieuse, Paris, 2000
Ghazâli, Le livre de la pauvreté et du renoncement, trad. R. Stehly, Le Courrier du Geri, 2000 
Ralph Stehly,  Aperçus sur le Qût al-Qulûb de Makkî, Oraisons et amour de Dieu  Le Courrier du GERI, recherches d’islamologie et de théologie musulmane, 2/1, 1999
Ibn ‘Arabî, L’Arbre du Monde, Introduction, traduction et notes par Maurice Gloton, Les Deux Océans, Paris
Ibn ‘Arabî, Traité de l’amour, introduction, traduction et notes de Maurice Gloton, coll. Spiritualités Vivantes, Albin Michel
Ibn ‘Arabî, La Profession de foi ( tadhkirat al-khawâçç wa ‘aqîdat ahl al-ikhtiçâç), introduction, traduction et commentaire par Roger Deladrière, Michel Allard, Editions Orientales, Paris
Rûmî, Le Livre du Dedans, traduit du persan par Eva de Vitray-Meyerovitch, Paris Sindbad
Fakhr ad-dîn Ar-Râzî, Traité sur les noms divins, présenté, traduit et annoté par Maurice Gloton, 2 vol., Coll. Mystiques et religions, Dervy-Livres, Paris
Ibn ‘Atâ’ Allâh, Traité sur le nom Allâh, introduction, traduction et notes par Maurice Gloton, Les Deux Océans, Paris
Muhyî-d-dîn Ibn ‘Arabî, La sagesse des Prophètes, coll. Spiritualités Vivantes, Albin Michel
Farid-ud-Din ‘Attar, Le mémorial des saints, Coll. Sagesses, Seuil
Al-Ghasâli, Das Elixier der Glückseligkeit, Diederichs Gelbe Reihe, Düsseldorf, Köln
Annemarie Schimmel, Und Muhammad ist Sein Prophet, Die Verehrung des Propheten in der islamischen Frömmigkeit, Diederichs Gelbe Reihe, Düsseldorf, Köln
Christian Bonaud, Le Soufisme, al-tasawwuf et la spiritualité islamique, Maisonneuve et Larose – Institut du Monde Arabe
Abd el-Halim Mahmoud, Al-Mohâsibî, Un mystique musulman religieux et moraliste, Paris, Geuthner, 1949
Jean Robin, René Guénon, Témoin de la Tradition, Robert Laffont, 1978
Margaret Smith, Readings from the Mystics of Islam, Londres, Luzac, 1972
Toshihiko Izutsu, Unicité de l’existence et création perpétuelle en mystique islamique, Les Deux Océans, Paris

 

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