Une analyse étrange ! Un chercheur français trouve un lien entre le Rif , le Kif et le terrorisme
Publié le 29 mars 2016 à 21:34
« Chez certains Rifains, la guerre en Syrie, l’avènement de Daech et la proclamation de son État islamique a fonctionné comme un appel. Ça les a fait rêver : ils revivaient l’éphémère République du Rif de leurs ancêtres. Avant Daech, on retrouve déjà des Marocains du Rif dans les attentats de Casablanca en 2003, de Madrid en 2004. L’embrigadement a fonctionné à plein depuis le 11 septembre 2001. Il y a malheureusement peu d’intellectuels, de sages dans ce peuple en exil, par ailleurs très drôle bien que toujours en lutte ». C’est par ces grave accusations que le chercheur français a stigmatisé les rifains, qui font la majorité de la diaspora marocaine installé en Belgique.
« Ces Berbères à la tête dure ont toujours été très pieux. D’abord pratiquants d’islam des confréries, comme tout le Maghreb d’avant la colonisation, ils ont refusé l’Islam officiel du Maroc, l’islam du Roi ». explique l’historien et spécialise du Maroc au journal Ouest France . L’homme rajoute qu’après leur installation en Belgique, les rifains sont devenus une proie facile à la porté des prédicateurs wahhabistes Saoudien, ou encore des chiites iraniens.
Sur leur installation dans la région du Nord de la France, Belgique et Pays-Bas, l’homme précise dans un articles publié par Le Figaro que les rifains « Peuple, abandonné et livré à lui-même, émigrent comme leurs aînés. Ils s’installent dans le nord, puis suivent l’emploi vers les houillères de Wallonie, et enfin dans les Flandres et aux Pays-Bas en plein boom. Le Benelux et le Nord Pas de Calais comptent en 2015 près d’1,5 millions de «Marocains», en majorité Rifains »
En plus de cette prétendue fragilité spirituelle chez eux, les rifains , selon lui, « sont les maîtres du monde du trafic de cannabis : La commercialisation du haschisch suit l’émigration rifaine qui passe par l’Espagne, les ports d’Anvers en Belgique, de Rotterdam aux Pays-Bas. La Belgique puis tout le Benelux deviennent la plaque tournante. Les États marocain, espagnol et français laissent ce trafic de drogue relativement tranquille, ainsi que d’autres, comme le passage de migrants africains dans l’Union européenne via les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Tout va changer au lendemain du 11 septembre 2001 » .
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Pierre Vermeren explique que « Ce trafic de drogue qui part du Rif est aux mains de quelques familles qui fonctionnent comme des mafias corses ou siciliennes, qui se méfient toujours de l’extérieur, qui érigent l’omerta et le code d’honneur en règle, communiquent dans une langue que les polices occidentales ne maîtrisent pas »
Le prétendant spécialiste conclut son analyse par un raccourcit naïf en disant que « Ce milieu habitué à brasser de l’argent, à trouver des planques et des armes, de Gibraltar à Amsterdam en passant par Paris ou Bruxelles, était prédisposé à nicher des cellules terroristes. Les polices d’Europe les connaissent depuis longtemps mais ils ont laissé faire, en passant acheter la paix sociale dans la jeunesse issue de l’immigration ».
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Image : Capture écran BFM TV