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Contribution. Le Rif en mode révolte (Dr Mohamed Chtatou) – Première Partie

Publié le 18 juin 2017 à 2:57 Contribution. Le Rif en mode révolte (Dr Mohamed Chtatou) – Première Partie

Le Rif s’est embourbé, malgré lui, dans une révolte pacifique depuis la mort du poissonnier Mohcine Fikri fin octobre 2016, une situation dramatique qui ne semble pas avoir d’issue pour le moment. Pire il y a une fuite en avant du Hirak et du gouvernement : Nacer Zafzafi, l’icône de la mouvance populaire rifaine s’est maladroitement attaqué à la sacralité de la religion musulmane dans un pays très conservateur, et le gouvernement a procédé automatiquement à son arrestation et celle de son cercle de lieutenants et décideurs.

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Manif à Alhoceima

Il semble que des deux côtés l’impulsivité l’a largement emporté sur la sagesse et le bons sens et, par conséquence, le fossé va s’grandir davantage, pourtant le dialogue apaisée est responsable aurait pu résoudre le conflit sachant que le gouvernement à mis la main à la poche et a promis de mettre 1 milliard de dollars sur la table, une somme faramineuse, pour le développement et le désenclavement de la ville et de ses environs. Somme toute aucune ville ou région du Maroc n’a eu la chance d’une telle générosité gouvernementale d’un coup et aussi vite. C’est une aubaine pour le Rif si la promesse est respectée.

Mais, toutefois, il faut dire ouvertement que le Rif souffre en silence depuis un siècle. Il a souffert depuis le début d siècle dernier du joug d’un colonialisme pur et dur et depuis l’indépendance en 1956 du mépris de l’état central sans oublier pour autant la dureté de la nature et tout cela on peut le lire sur le visage des Rifains pétris de pauvreté et d’injustice.
Handicaps structurels

Le Rif en tant que région et entité culturelle est confronté, depuis belle lurette, a une brochette d’handicaps a la fois d’ordre naturel et humain :

Handicap géographique :

Il s’étend de la côte de l’océan atlantique au nord du pays et borde la méditerranée de ses côtes rocheuses. Vers le sud, il s’abaisse doucement en basses collines. Le djebel Tidighine, qui est le plus haut sommet du Rif atteint 2456 m. La chaîne montagneuse est compartimentée en vallées encaissées, courtes et étroites qui délimitent des massifs aux pentes abruptes travaillées par l’érosion. Ce type de relief rend les tâches agricoles pénibles, et beaucoup d’habitants partent désormais vivre dans les grandes villes. A l’ouest la végétation est composée de sapins, de pins, et de cèdres. En se dirigeant vers l’est, vers la Méditerranée, les steppes arides et les maquis prennent le pas.

Montagnes du Rif

Le Rif est une région majoritairement montagneuse et très escarpée donc généralement accidentée. Elle comporte peu de plaines. Les pentes du sol sont souvent très fortes et supérieures à 50%. Les sols sont peu perméables et très sensibles à l’érosion.. Bien qu’il a accès à une pluviométrie importante en une année humide, toutefois il est aride et manque terriblement d’eau. Le Rif dans sa totalité est sujet à une érosion dévastatrice et continue.

Dans les années 60 et 70 du siècle dernier un projet a été mis en place pour arrêter cette érosion : le Projet DERRO. Ce projet, qui signifie développement économique et rural du Rif occidental (DERRO), a commencé en 1960, dans le double but de sauvegarder les sols de l’érosion, et d’améliorer le niveau de vie des paysans. Vingt ans après, une étude soigneuse des milieux naturels, de la société locale, et des réalisations du projet DERRO à Taounate et dans l’Oued Mellah, conduit a la conclusion que les objectifs initiaux sont loin d’être atteints. Beaucoup de mauvaises langues parlent de détournement de fonds par les officiels responsables de Rabat.

Handicap culturel :

Dans l’imaginaire populaire, les Rifains sont à la fois des gens très braves et très honnêtes, chefs de familles responsables et époux fidèles. Ils sont connus sous l’appellation : chlouh al-‘azz,  les Amazighs/Berbères valeureux.
Ceci dit, toutefois le Rifain est vu et stéréotypé comme un être louche et infidèle qui peut changer d’avis et de camp vite fait 
 

  1. Riffi gheddar ou 9attal  (le Rifain est sanguinaire et incapable de fidélité);
  2. Riffi dirou gouddamek ou ma-tidirou ourak (Le Rifain n’est pas digne de confiance) ;
  3. Rifi ighadrek, ighadrek (le Rifain te sera infidèle tôt ou tard), etc.
  4.  

Ces stéréotypes étranges sur le Rifain sont le résultat de sa pugnacité et son sens inné de la survie dans un environnement géographique inhospitalier. Son visage « cicatrisé » par la vie difficile lui donne l’impression d’être un homme patibulaire et indigne de confiance ayant une propension naturelle à combattre et agresser.
Le Makhzen y est aussi pour quelque chose dans la propagation de ce stéréotype malveillant. En effet en 1984, il y avait un soulèvement à Nador suite au renchérissement des denrées alimentaires de base au Maroc. L’état  écrasa  la révolte dans le sang et feu Hassan II, dans un discours très officiel déversa son fiel sur la population du Rif en les appelant awbaches (barbares et Apaches) et on les conseillant à se tenir tranquille parce qu’ils le connaissent très bien (allusion faite à son écrasement  du soulèvement armé de 1958-59).

Comme résultat de ses soulèvements à succession, feu Hassan II décréta le Rif région non grata et ainsi cette partie du pays est tombée dans l’oubli gouvernemental et les limbes de la monarchie chérifienne. Pour masquer cette approche, l’establishment a maladroitement coopté  certaines élites locales, qui vite perdirent leur virginité et credibilité vis-à-vis du peuple et devinrent, par conséquence, des caisses de résonance de leur maitres à Rabat.

Handicap économique :

La géographie a toujours été peu propice et peu clémente pour le Rif et les Rifains. Ainsi, le système tribal dans sa composante segmentaire était toujours une forme de protection contre autrui mais aussi contre l’inconnu qui peut être soi un ennemi externe ou un fléau naturel.

Pour l’anthropologue américain Carlton S. Coon qui travailla sur la tribu Gzennaya dans les années 20 du siècle dernier et son élève et disciple David M. Hart qui s’intéressa à Ait Ouriaghel dans les années 50 du même siècle , dont l’opus fut traduit en Arabe par une association rifaine, Stem van Marokkaans Democraten-Nederland, basée en Hollande , le Rif est une région unique dans son genre sur le plan anthropologique distinguée par des qualités surprenantes d’endurance, de fidélité et bravoure.

Le Rif est une région foncièrement pauvre, donc incapable de nourrir les siens. Dans les années 30 du siècle dernier, les Rifains immigraient saisonnièrement, en masse, vers l’Algérie française pour travailler dans les champs agricoles. Ils appelaient ce mouvement chareq « migration vers l’est ». Dans les années 50, ils traversèrent, cette fois-ci, la Méditerranée  pour aller en Europe, en pleine reconstruction après les affres de la Deuxième Guerre Mondiale, grâce à la générosité américaine du Plan Marshall. Ils s’installèrent surtout en Hollande et Belgique mais aussi en Espagne, France, Allemagne et les pays de la Scandinavie. Grace à l’argent durement gagné ils construiront de belles maisons en dur et investiront dans des commerces et dans l’immobilier.

Mais dans les années 80 les Européens fermèrent leurs frontières et les fils du Rif s’investirent dans les études avec l’espoir de faire vivre les leurs. Une fois le diplôme en poche ils se retrouvent au chômage et sur les chaises de cafés ils méditèrent longuement sur des jours meilleurs tout en s’organisant dans des associations de défense de la culture amazighe et les droits de l’homme. Très vite, Alhoceima devint la capitale marocaine des droits de l’homme et de la contestation en gestation et de la fronde.

Pour calmer le jeu, le Makhzen procéda maladroitement à la cooptation de certaines élites locales en mal de leadership et de stardom, mais très vite ces élites perdirent leur virginité politique et se trouvèrent désavoués par le peuple rifain pour ne pas dire bannis à jamais.

La France pendant le protectorat 1912-1956, pour des fins de colonisation, avait divisé le Maroc en Maroc utile, le Maroc des cotes, des plaines agricoles et des richesses minières et le Maroc inutile celui des montagnes et du désert. Cette subdivision coïncidait grandement à une plus ancienne : bled l-makhzen « terres sous contrôle gouvernemental » et bled siba « terres de dissidence ou plutôt les contrées pauvres des Imazighens » qui refusaient de payer les impôts au gouvernement central, pour cause de pauvreté.

Apres l’indépendance cette subdivision persista, aujourd’hui on peut distinguer entre deux Maroc, à deux vitesses différentes : Un Maroc du triangle d’or et un Maroc du triangle du désespoir. Celui du triangle d’or s’étend de Laayoune à Tanger et à Fès et tout ce qui est en dehors de ce  triangle c’est le monde du désespoir, généralement le monde amazigh, sans ressources et sans infrastructures.

Depuis l’indépendance le gouvernement a maladroitement dirigé tous les investissements vers le triangle d’or créant de multiples possibilités de travail donc de  richesse. Par contre en dehors de ce triangle, la jeunesse oisive broyait du noir et criait à qui voulait l’entendre à la hogra (humiliation).

Handicap historique

Historiquement parlant, le Makhzen ne s’est jamais intéressé au Rif sauf pour l’obliger à payer les taxes, faute de quoi il organisait une harka envoyait une mehalla pour punir la population et piller le peu de ses richesses.
Après la bataille de Tétouan de 1860,  perdue par le Maroc chérifien, l’Espagne l’avait obligé à payer des réparations de guerre et se rendant compte de son impuissance militaire et de la vétusté de son armement avait à l’esprit la colonisation du Rif. Ainsi, vers les années 1880 l’Espagne déversa sur le sol marocain du nord un nombre énorme d’armement de tous calibres avec munitions à gogo. Les tribus rifaines s’armaient à cœur joie et ce fut le début de ce qui fut appelé rifublik (république) ce qui voulait dire que les tribus du nord étaient libres et ne dépendait plus du Makhzen politiquement et militairement. Cette période de grand banditisme et dissidence continua jusqu’en 1920 avec l’arrivée de Ben Abdelkrim al-Khattbi qui décréta l’interdiction de port d’armes, autre que pour la guerre sainte Jihad.

 

Mohammed Ben Abdelkrim al-Khattabi connu localement sous le nom Moulay Mohand (1882-1963)

En 1921, ben Abdelkrim al-Khattabi (1882-1963) unifia les tribus du Rif,  institua la fameuse République du Rif et déclara son intention de bouter les Espagnols hors de la région.  Chose dite, chose vite faite. Grace à la guerre de guérilla dont il est l’inventeur, il humilia l’armée d’une puissance coloniale de la taille de l’Espagne à Anoual et Dhar Aberrane. Galvanisé par ses succès militaires, Ben Abdelkrim s’attaqua à l’armée française au sud. Après quelques succès, la France alarmée par l’appétit féroce de cet émir guérillero , décida de le contrer sur le terrain.

Ben Abdelkrim, auréolé par ses succès militaires demanda au sultan Moulay Youssef de rallier sa cause. Mais celui-ci, sous l’influence de la résidence générale française à Rabat, refusa de lutter contre les puissances coloniales. Dès lors, jugeant le sultan illégitime, Be Abdelkrim se proclama amir al-mou’minine, commandeur des croyants et selon le Général Lyautey  :

« Abdelkrim est considéré ouvertement comme le seul et unique sultan du Maroc depuis Abdelaziz, vu que Moulay Hafid a vendu le pays à la France par le traité du Protectorat et que Moulay Youssef est seulement un fantoche entre mes mains » .

À partir de 1925, Ben Abdelkrim combattit les forces françaises dirigées par le maréchal Pétain à la tête de 200 000 hommes et une armée espagnole commandée personnellement par le général Primo de Rivera de 300 000 hommes, soit un total de 500 000 soldats , qui commencèrent les opérations contre la République du Rif. Le combat intense dure une année et aboutit à la victoire des armées française et espagnole contre les forces de  Ben Abdelkrim.

Dans les années 1970, une délégation de la centrale palestinienne Fatah alla rendre visite au général nord vietnamien Vo Nguyen Giap (1911 –2013), héros de la guerre du Vietnam, pour lui demander des conseils sur l’aspect militaire de la révolution palestinienne. Celui-ci amusé, les informa que la technique militaire que ses troupes utilisent contre une armée américaine plus nombreuse et suréquipée vient directement de leur région, le nord du Maroc pour être précis. En bref, de la Guerre du Rif (1921-1926) de Ben Abdelkrim al-Khattabi contre les forces coloniales de l’Espagne et la France fut un exemple pour les pays du monde dans leurs luttes anticoloniales.
Il est inacceptable que cette icône du tiers-monde et de la lutte anti-coloniale soit totalement ignorée au Maroc. A part, certaines, rues, boulevards ou lycées portant son nom, la figure historique mondiale qui est Ben Abdelkrim al-Khattabi, est totalement inexistante dans le cursus scolaire. Pire, les exploits des batailles d’Anoual et Dhar Aberrane ne sont point célébrées par l’Etat marocain.

 

Drapeau de la République du Rif (1921-1926)

Aujourd’hui si on pose la question : qui est Ben Abdelkrim al-Khattabi ? aux élèves et lycéens marocains, beaucoup vous citeront des rues ou des établissements scolaires, vu l’oubli officiel de ce grand héros, chose que les Rifains considèrent comme une vengeance du Makhzen sur le Rif pour avoir accepter de suivre Ben Abdelkrim dans son lèse-majesté de « république dans la monarchie » à la monarchie alaouite.

 

Notes :

http://article19.ma/accueil/archives/52392
  http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/28/nasser-zefzafi-l-insurge-du-rif-
marocain_5119611_3212.html
https://www.rifonline.net/Tension-dans-le-Rif-Nasser-Zafzafi-denonce-un-imam-qui-s-est-attaque-a-la-mouvance-contestataire-rifaine-pendant-le_a1550.html
 
  http://fr.le360.ma/societe/al-hoceima-25-milliards-dh-investis-dans-le-developpement-en-12-ans-118797
Le DERRO est le Projet de Développement du Rif Occidental. Il avait été lancé en 1963 dans tout le Rif occidental et avait touché tahar souk de plein fouet, avec l’aide internationale, particulièrement Européenne ; ( France, Belgique, Suède… ), avec comme objectifs principaux : 
• Protéger le Gharb des crues à répétition de l’oued Ouergha et de ses affluents.. 
• Développer socialement le Rif en arborisant ses terres et en les protégeant ses flancs d’une érosion destructrice à plus d’un titre. 
• Vulgarisation agricole surtout par l’organisation des petits fellahs dans des coopératives arboricoles notamment et en leur faisant découvrir les biens faits des nouveautés dans les domaines de la recherche agronomiques et l’usage des engrais.
  Yazami-Stait, M. 1988. Le DERRO vingt-cinq ans après: milieux naturels et aménagement à Taounate (1960-1985).420 pages.

  Coon, C. S. 1931. Tribes of the Rif. Cambridge, MA: Harvard African Studies.
Hart, David M. 1976  The Aith Waryaghar of the Moroccan Rif: An Ethnography and History. (Viking Fund Publications in Anthropology No. 55). Tucson: University of Arizona Press, for Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research.
  Hart, D. M. 2007. Aith waryaghar, Qabila mena Rif al-Maghribi: Dirasa ithnoghrafiya wa Tarikhiya. Den Haag: Stem van Marokkaans Democraten-Nederland. Volume 1 et 2. Traduit: M. Ouniba, A.Azouzi et A. Rais
Mouliéras, A. 1895. Le Maroc Inconnu. Première partie : Exploration du Rif. Paris : Librairie Coloniale et Africaine.
  Dumas, P. 1927.  Abd-el-krim. Toulouse : Éditions du bon plaisir.

  Charqi, M. 2003. My. Mohamed Abdelkrim El Khattabi, L’Emir Guerillero Sale, Morocco : Imp Beni Snassen. ISBN 13: 9789981957725

 
  Rapport de décembre 1924 au président Édouard Herriot.
  Maria Rosa de Madariaga, 2009. Abdelkrim El-Khattabi, La lutte pour l’indépendance. Madrid : Éd. Alianza Editorial,
  Laroui, A. 1982. L’histoire du Maghreb: Un essai de synthèse, François Maspero, 1982, p. 326.
http://www.yourmiddleeast.com/opinion/a-fish-vendors-death-almost-triggered-a-moroccan-spring_43922
 

http://article19.ma/accueil/archives/52392 http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/28/nasser-zefzafi-l-insurge-du-rif- marocain_5119611_3212.html https://www.rifonline.net/Tension-dans-le-Rif-Nasser-Zafzafi-denonce-un-imam-qui-s-est-attaque-a-la-mouvance-contestataire-rifaine-pendant-le_a1550.html http://fr.le360.ma/societe/al-hoceima-25-milliards-dh-investis-dans-le-developpement-en-12-ans-118797 Le DERRO est le Projet de Développement du Rif Occidental. Il avait été lancé en 1963 dans tout le Rif occidental et avait touché tahar souk de plein fouet, avec l’aide internationale, particulièrement Européenne ; ( France, Belgique, Suède… ), avec comme objectifs principaux : • Protéger le Gharb des crues à répétition de l’oued Ouergha et de ses affluents.. • Développer socialement le Rif en arborisant ses terres et en les protégeant ses flancs d’une érosion destructrice à plus d’un titre. • Vulgarisation agricole surtout par l’organisation des petits fellahs dans des coopératives arboricoles notamment et en leur faisant découvrir les biens faits des nouveautés dans les domaines de la recherche agronomiques et l’usage des engrais. Yazami-Stait, M. 1988. Le DERRO vingt-cinq ans après: milieux naturels et aménagement à Taounate (1960-1985).420 pages. Coon, C. S. 1931. Tribes of the Rif. Cambridge, MA: Harvard African Studies. Hart, David M. 1976 The Aith Waryaghar of the Moroccan Rif: An Ethnography and History. (Viking Fund Publications in Anthropology No. 55). Tucson: University of Arizona Press, for Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research. Hart, D. M. 2007. Aith waryaghar, Qabila mena Rif al-Maghribi: Dirasa ithnoghrafiya wa Tarikhiya. Den Haag: Stem van Marokkaans Democraten-Nederland. Volume 1 et 2. Traduit: M. Ouniba, A.Azouzi et A. Rais Mouliéras, A. 1895. Le Maroc Inconnu. Première partie : Exploration du Rif. Paris : Librairie Coloniale et Africaine. Dumas, P. 1927. Abd-el-krim. Toulouse : Éditions du bon plaisir. Charqi, M. 2003. My. Mohamed Abdelkrim El Khattabi, L’Emir Guerillero Sale, Morocco : Imp Beni Snassen. ISBN 13: 9789981957725 Rapport de décembre 1924 au président Édouard Herriot. Maria Rosa de Madariaga, 2009. Abdelkrim El-Khattabi, La lutte pour l’indépendance. Madrid : Éd. Alianza Editorial, Laroui, A. 1982. L’histoire du Maghreb: Un essai de synthèse, François Maspero, 1982, p. 326. http://www.yourmiddleeast.com/opinion/a-fish-vendors-death-almost-triggered-a-moroccan-spring_43922

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