L’ex-fiancée de Salah Abdeslam se confie à la presse : il m’a dit que si « on ne parvenait pas à se marier dans cette vie, on se marierait au paradis »
Publié le 26 février 2016 à 23:18
Dans une interview traduite par le vif, la jeune femme revient sur les débuts de leur relation, qui a commencé comme souvent le cas entre voisins « on ne s’était jamais vraiment parlé avant cette fois où il s’est approché de moi. « Je suis secrètement amoureux de toi », m’a-t-il dit. J’étais perplexe, je ne m’y attendais absolument pas. Notre première vraie conversation n’a eu lieu que quelques semaines plus tard. C’est là que l’étincelle s’est produite. » Confie -t-elle à l’hebdomadaire.
« J’avais 16 ans et j’ai suivi mon intuition. J’étais pleine d’agressivité à l’époque, mais son affection m’a clairement fait du bien. Ce n’était pas de l’agressivité physique ou quelque-chose comme ça ; je me mettais seulement vite en colère. Un rien me mettait hors de moi. Jusqu’à ce que je fasse connaissance avec Salah. Ses paroles avaient le don de m’apaiser » rajoute-t-elle.
Selon elle, c’est à partir de la deuxième moitié de l’année 2014 que son ex-compagnon a commencé à lui montrer son itérât pour la Syrie . Il a même tenter de la convaincre de partir avec lui.
Leur dernière rencontre remonte au 10 novembre 2015 où ils ont partagé un dîner tête à tête, soit trois jours avant l’attentat de Paris. « Il n’avait pas très faim, il ‘avait l’air malheureux…nous avons parlé de notre avenir, mariage, travail … je luis ai fait par des mes inquiétudes par rapports à ses absences fréquentes…J’ai commencé à pleurer, luis aussi… » Se souvient-t-elle.
« Il m’a dit que s’ils arriveraient pas à se marier dans cette vie, ils se marieraient au paradis. Je lui ai demandé des explications, mais il esquivait toutes mes questions, et puis d’un coup il avait l’air pressé pour y aller » rajoute-t-elle
Son message à son ex-fiancée :
« Pourquoi ? Pourquoi ? Oh, Salah, pourquoi ? On aurait pu construire une belle vie ensemble. Ce n’était pas ton rêve, quand tu as pris ma main pour la première fois ? Ton amour pour moi n’était-il pas plus fort que la haine en toi ? J’ai honte pour toi ! Peu importe ton implication dans les attentats. Pense aux victimes de Paris ! Pense à leurs familles ! Tu m’as fort blessée. Tu as fait honte à nos familles. Je n’ai plus rien à te dire, à part ceci : sache que je vais commencer une nouvelle vie, et que tu n’y as pas ta place. »
-Par Rifonline.net